Le marché de l’e-cigarette et de l’e-liquide

Le marché de l’e-cigarette et de l’e-liquide

La cigarette électronique fut, pendant une certaine période, un véritable phénomène qui attirait les foules dans les magasins spécialistes du vapotage. Mais comme tous les mouvements de mode de ce genre, les ventes commencent toujours à baisser à un moment. Au fur et à mesure des années, de nombreuses boutiques tombent en faillite les unes après les autres.

Les ventes baissent à partir de 2014

Selon la Fédération interprofessionnelle de la Vape ou Fivape qui a réalisé une étude, le marché de l’e-clope a atteint des records entre 2013 et 2014, un marché florissant qui a connu une croissance de plus de 1,5 million de vapoteurs en une année seulement. Ces chiffres montrent qu’il y a un engouement réel autour de ce nouveau bijou censé remplacer à terme les vraies cigarettes jugées dangereuses pour la santé. Ces chiffres ont suscité de vives réactions, provoquant l’apparition de nombreux entrepreneurs souhaitant lancer un business autour de ce produit, entraînant ainsi un boom d’ouverture des magasins. C’est dans la 3ème partie de 2014 que les faiblesses du marché commencent à se faire ressentir, une baisse des ventes qui s’explique tout d’abord par l’affaiblissement du phénomène de mode. L’engouement autour du produit est loin de celui à ses débuts. Une grande partie de la clientèle se lasse de l’élément en question d’où l’augmentation du nombre de faillites des magasins. Pourtant, certains survivent quand même et ce sont, en majorité, ceux qui se spécialisent dans l’e-liquide.

Les e-liquides et les matériels spécialisés font beaucoup de chiffres

Le cabinet d’analyse britannique ECigIntelligence a réalisé entre juin et juillet 2018 une enquête auprès de 51 patrons d’enseignes représentant jusqu’à 150 points de vente à travers 11 régions de toute la France. Et les résultats de celle-ci confortent un peu plus le constat précédent. Les boutiques qui vendent les produits spécialisés comme les e-liquides survivent mieux et font plus de bénéfices, car, en tout, 60% des ventes en magasin s’orientent vers eux. Et les Français sont particulièrement amateurs du « Made In France » parce que les marques françaises figurent en bonne place dans les priorités d’achat, mais c’est bien évidemment la Chine qui remporte la bataille des fournisseurs de cigarettes électroniques et de leurs produits dérivés. Pour ceux qui veulent se lancer dans le business de l’e-cigarette donc, il est préférable de s’appuyer sur les ventes des e-liquides ou du matériel pour en fabriquer. En effet, il est possible d’en faire chez soi. Le mieux serait de jouer sur les 2 tableaux. Arômes, booster de nicotine, ou encore de bases PG et VG, il y a beaucoup de potentialité à exploiter.

Pour conclure, malgré les crises du marché et les baisses des ventes à partir d’une certaine année, il existe quand même des vapoteurs dévoués qui se ruent vers les e-liquides ou produits spécialisés en rapport avec la cigarette électronique.